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Christelle 30 ans Passionnée par  l'univers de la beauté.


J'ai crée ce blog pour vous présentez ce que je fais.


Je vous souhaite une bonne visite sur mon site BEAUTEBLACK.

 

 

 

 

 

 

Histoire de la coiffure africaine

 


 

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La coiffure Africaine de la préhistoire à nos jours.


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Pendant la Préhistoire 


Selon l’historien Jean Philippe Omotunde, il existe des preuves incontestables attestant la façon de se coiffer des premières femmes homo sapiens. S’appuyant sur les récents progrès faits en génétique, il met en avant les modifications génétiques, qui générent les cheveux crépus, qui apportent ainsi une protection à l’homme et une plus grande rétention d’humidité dans les climats chauds.

La découverte en Afrique du plus vieux être humain sur la Terre que l’on a pu dater de 160 000 ans avant Jésus Christ, apporterait donc la preuve que les premiers hommes avaient les cheveux crépus.


C’est vraisemblablement pour faciliter les soins de leurs cheveux que les femmes africaines de la préhistoire ont eu recours à la méthode de tressage. De nombreuses statuettes de l’époque de la préhistoire en attestent :


la Vénus de Willendorf découverte en 1908 est, à ce jour, le vestige le plus ancien retrouvé en Europe, prouvant l’existence des tresses dans l’histoire de l’Humanité, vers 33 000 ans avant JC.
Une autre statuette la Dame de Brassempouy , datée de 23 000 ans avant JC révèle d’autres indices sur l’existence des tresses africaines durant la préhistoire.

 

 

 

 

 



Pendant l’Antiquité


http://www.ankhonline.com/nubie_egypte/coiffure_tresses_ahmes_nefertari_egypt.jpg L’Antiquité marque l’essor de l’Art capillaire africain. Les rois égyptiens : les pharaons, arboraient une chevelure coiffée en tresses.Les momies royales retrouvées depuis, ont également ce genre de coiffure. De plus, grâce aux sculptures laissées dans les tombeaux des rois, on a aujourd’hui la certitude que les tresses étaient portées indifféremment par les femmes et les hommes.

Les femmes égyptiennes connues pour leurs coquetteries utilisaient, pour la mise en beauté de leurs chevelures tressées, des fils d’or.


La découverte de nombreux peignes afro égyptiens utilisés pour coiffer les cheveux crépus apporte un élément supplémentaire prouvant la nature des cheveux à l’époque, même chose pour les scènes de tressages retrouvées sur les murs de temples égyptiens.


C’est à partir de la vallée du Nil que ce type de coiffure tressée s’est répandu.
Ce sont surtout d’abord les Nubiens, les égyptiens et les anciens Hébreux, qui adoptent une chevelure coiffée en fines dreadlocks, alors qu’une partie de la population noire préfère se raser les cheveux, notamment les prêtres égyptiens et les femmes d’origine Masaï. D’autres adoptent la coiffure dite " Afro ", ou bien encore la coiffure dite " en dégradé " qui rappelle le casque de Ramsès.


 

 

 

 

 


Coiffures de la tradition



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Ces modes de coiffure ne tardent pas à se répandre dans tout le reste de l’Afrique noire. On les retrouve de manière très fréquente dans l’Ouest, chez les Mandingues, les Dogons, les Wolofs, les Akan, les Yoruba, en Afrique centrale chez les Mangbetou, les Fang et, de l’Ouest à l’Est chez les populations peu itinérantes.


Ces coiffures ont perduré à travers les âges, portées par un nombre considérable d’africains. Ce n’est que pendant la seconde moitié du 20e siècle que ces coiffures africaines traditionnelles et ancestrales seront découvertes dans les autres espaces géographiques et adoptées, même par des gens dont la nature de cheveux ne nécessite pas de ce genre de soins.

 

 

 

 

 



La coiffure africaine dans le monde actuel


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Un style mondialement connu



Il n’est pas rare aujourd’hui de rencontrer un homme tressé, ou une femme arborant fièrement ses dreadlocks, ceci indépendamment de la nature de leurs cheveux.
Dans les pays riches, c’est à la fin des années 60 que ce phénomène de mode lié à la coiffure noire va prendre son essor. Face à leurs compatriotes de plus en plus nombreux à se faire défriser les cheveux, le slogan " Black is beautiful " est lancé par des militants noirs américains fiers de leurs racines africaines.

Ce sera surtout par l’entremise de quelques célébrités noires américaines militantes que les choses vont considérablement évoluer.
Deux personnes largement médiatisées à l’époque serviront de fer de lance : la militante Afro-américaine Angela Davis avec sa coiffure afro et le chanteur Bob Marley, figure emblématique du mouvement rasta

avec ses fameuses dreadlocks.

 

 

 

 

 

 


Rites et codes liés à la coiffure noire



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On retrouve chez la plupart des africains de la diaspora, les mêmes types de coiffures : tresses, nattes naturelles ou artificielles, dreadlocks, Afro, dégradés, mais les sens et les codifications des coiffures ne sont pas toujours connues de ceux qui les portent.


En revanche, en Afrique, des rites restent encore aujourd’hui profondément inscrits dans le traitement fait aux cheveux, et ceci depuis la naissance. Dans certaines communautés, où le haut du crâne représente le siège de l’âme, celui où pousse le souffle vital, on observe de nombreuses coiffes correspondant à des étapes de la vie : la naissance, l’initiation, le mariage et le deuil.


Dans la plupart des foyers africains, depuis les anciens temps, les cheveux ont toujours fait l’objet de nombreux soins. Ils sont en règle générale confiés à une personne faisant partie du cadre familial.